Le camp des JAS et AS à Houailou

Malgré un faux départ, cette activité s'est avérée être une de qualité. Près de la moitié des JAS présent à l'activité étaient des semi-actifs et inactifs. Ils ont beaucoup aimé et aimeraient avoir d'autres activités aussi édifiantes que celle-ci. Les dirigeants étaient unis, les jeux et les activités prévues étaient bien préparées. Tout cela a contribué à l'atmosphère guaie et joyeuse que nous avons ressenti.

Au lieu de parler de ce qui s'est déroulé lors des trois jours, je vais le faire en image pour que vous ayez une meilleure idée de ce qui s'est passé et de la joie et la bonne humeur qu'il y avait sur le camping de Kaora Houailou.
Je vous présente ici les cordons bleus de l'activité: Soeur Mana Cécile (Br1), Frère Soane (Br Tontouta), Frère Kartotaroeno Jean Jacques (Br Mont Dore), Frère Parau (Tontouta), Soeur Trutrune Marie (Br 2).
Il y avait toujours assez de nourriture pour tout le monde. Il n'y a eut aucune plainte par rapport aux repas...

Le menu était pourtant simple, mais elle a surtout était préparé avec beaucoup d'amour par nos dirigeants responsables. Merci à eux!!!

Jeudi: sandwiches au jambon, porc au sucre et salade de concombres.

Vendredi: milo, pain, cerf, salade de riz, poire en boîte, lentille saucisses.

Samedi: milo, pain, bougna, poé citrouille et ananas.

Après une longue route serré comme des sardines dans un vieux bus, nous pouvons enfin faire une pause au village de Bourail. Ici sur cette photo vous pouvez voir, en partant de gauche à droite, Jean Chris Alikie (Kiki), Norbert (ami de l'église), Stanley Taae (kiki), Siolane Ulivaka (assit) et Déméné Alikie.


Nous avions été autorisé à emmener nos enfants avec nous cette fois-ci, mais notre président du district nous a demandé d'essayer de trouver quelqu'un pour les garder pendant la durée du camp.
Les enfants présents étaient: Kéliane Tama, Westley Tama et son petit frère, Roséanne Trutrune, Antoine Trutrune, Whaï Hotere, Tagui Tuahivatetonohiti et son grand frère. Ceux-ci avaient des activités bien à eux car nous, les dirigeantes soeurs, nous nous étions entendus pour les occuper pendant que le reste des dirigeants se chargeaient des JAS. Tout s'est finalement très bien déroulé. Moi, je me suis chargée d'amuser les enfants le premier jour et Stéphanie Tama s'est chargée d'eux le vendredi et samedi c'est elle et Brenda Beaumont qui ce sont chargées d'eux. Tout a été bien organisé au bout du compte.

Parlong un peu des activités qui se sont déroulées lors de ce camp:
Le premier soir, c'est à dire le jeudi soir, nous nous sommes réuni sous le préau et nous avons séparé les JAS et AS en 2 groupes. Le thème que nous avions choisi d'analyser et de débattre durant la veillée était: La mission. Un groupe devait donc créer un sketch sur les raisons qui nous empêcheraient d'aller en mission, et l'autre groupe devait se charger des raisons qui au contraire nous pousseraient à y aller. Ce fût un duel sans merci entre les deux groupes, mais au final, tout le monde avait passé un bon moment et les liens se sont tout de suite tissés entre les JAS et les dirigeants.

Après la veillée, frère Moutham Bobby ainsi qu'un membre de la branche de Bourail, Edou, ont emmené quelques 10 jeunes à la chasse et ont rapporté un cerf que l'on a dégusté le lendemain même au déjeuner. C'était délicieux, aucun arrière goût, parfaitement cuisiné... Un grand merci aux cuininiers!!!
Le vendredi matin, nous avons organisé 3 différents ateliers qui devaient permettre aux JAS d'être prêt pour le grand jeu du lendemain.

L'un des atelier était tenu par Carl Tuahivatetonohiti. Il leur a enseigné comment faire des noeuds simples et fermes comme le noeud de Cabestan. Les jeunes ont beaucoup apprécier cet atelier car les noeuds qu'ils ont appris à faire peuvent être utilisé pour n'importe quelle situation. Un grand merci à Carl d'avoir partager ses connaissances.

Le deuxième atelier était tenu par Stanley Taae. Ce dernier est un expert dans l'art de grimper les cocotiers. Nous avons remarqué que cet art était finalement à la portée de tous si on faisait un tout petit effort et qu'on appliquait les techniques qu'il nous a enseigné. Ce fut un exercice très éprouvant pour certains cependant.

Le dernier atelier était tenu par Emmanuel Trutrune. Ce dernier enseignait comment éplucher un coco sec à main nu à l'aide d'un bâton pointu bien entendu. C'est un atelier qui a eut toute l'attention des JAS qui voulaient tous apprendre à le faire. L'année dernière, au camp des JAS nous avions organisé un grand jeu où cet art devait se pratiquer le plus rapidement possible pour pouvoir passer à l'étape suivante. C'est précisemment ce qui a motivé les JAS à être attentif et a tous mettre "la main à la pâte". Bref, nos trois ateliers ont eut un vif succès et je tiens à félicités nos trois responsables d'atelier qui ont fait un travail fabuleux (préparation du matériel, etc)

Message du mois de Septembre 2009

Chères sœurs, j'ai eu l'occasion de vous observer, de vous rencontrer, d'être enseigner par vous et de vous avoir côtoyer à travers le district de Nouméa. Comme je suis reconnaissante, de votre bonté, de votre foi et de votre grand désir de servir le Seigneur. Vous êtes un exemple pour moi et une force. Je voulais nous encourager toutes à continuer d'être fidèle et d'être un exemple pour tous ceux qui nous entourent, nos enfants, nos époux, nos familles, nos amis, nos collègues.
Aussi ai-je choisi ce mois-ci de partager avec vous un message tiré d'un des nombreux discours de notre précédent prophète, président Gordon B. Hinckley. C'était un message qu'il avait adresser au monde entier lors d'une conférence générale et dont nous étions le sujet principal. Dans ce discours il honore les dons divins que les femmes possèdent et témoigne de leur importance dans le plan de Dieu.

« Selon son grand dessein, lorsqu’il créa l’homme à l’origine, Dieu créa la dualité des sexes. L’expression la plus noble de cette dualité se trouve dans le mariage. Chaque personne est complémentaire de l’autre. Comme Paul l’a déclaré : « Dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme » (1 Corinthiens 11:11). L’homme et la femme sont ses créations. Leur dualité est son dessein. Leurs relations et leurs rôles complémentaires sont fondamentaux pour ses objectifs. Chacun est incomplet sans l’autre.Je suis conscient qu’il y a de nombreuses femmes merveilleuses parmi nous qui n’ont pas l’occasion de se marier. Mais leur contribution est énorme, elle aussi. Elles serventl’Église fidèlement et avec compétence. Elles enseignent dans les organisations. Elles sont dirigeantes. Certains hommes pensent avec arrogance qu’ils sont supérieurs aux femmes. Il semble qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils n’existeraient pas sans la mère qui leur a donné naissance. Lorsqu’ils affirment leur supériorité, ils rabaissent leur mère. Chaque femme est une fille de Dieu. Vous ne pouvez pas l’offenser sans offenser Dieu. Je supplie les hommes de cette Église de rechercher et de cultiver la divinité qui se trouve en leur femme. Dans lamesure où ils le feront, il y aura de l’harmonie, de la paix, de l’enrichissement de la vie de famille et de l’amour épanouissant. Les femmes de notre vie sont des êtres dotés de qualitésparticulières, de qualités divines, qui les poussent à traiter leur entourage avec gentillesse et amour. Nous pouvons favoriser cette générosité si nous leur donnons l’occasion d’exprimer les talents et les élans qu’elles ont en elles. Dans notre grand âge, ma chère épouse m’a dit tout bas un soir : « Tu m’as toujours laissée m’épanouir et je t’ai aimé pour cela. »Les femmes sont absolument indispensables au « plan du bonheur » que notre Père céleste a conçu pour nous. Ce plan est irréalisable sans elles. Comme je suis reconnaissant et comme nous devons tous être reconnaissants des femmes de notre vie. Que Dieu les bénisse. »

Président Ezra Taft Benson, en 1988 avait aussi appuyer l'importance de la femme dans le grand plan de Dieu. Notre Seigneur ne met aucune d'entre nous de côté et président Benson a précisément dit « je reconnais que l'ensemble des sœurs de l'église n'auront pas l'opportunité de se marier et d'avoir des enfants dans la mortalité. Celles d'entre vous qui se trouvent dans cette situation, si vous êtes fidèles et digne, soyez sûr que vous recevrez toutes les bénédictions d'un Père Céleste bon et aimable et je répète « toutes les bénédictions ». Je vous assure que si vous devez attendre même jusqu'à la vie après la mort pour avoir un compagnon, Dieu saura vous combler. Le temps n'est compté que pour les hommes. »
Chères sœurs, notre place dans le plan de salut est bien définie. Le Seigneur nous aime et apprécie tous ce que nous faisons pour faire avancer son œuvre. Soyons fortes, soyons obéissantes car comme les prophètes de Dieu l'ont dit, quelques soit notre situation aujourd'hui, mariée, célibataire, veuve, divorcée, nous pourrons jouir de toutes les bénédictions si nous sommes fidèles. Au nom de Jésus Christ. Amen.

Ma recommandation

Nous, la présidence de SDSD, avions organisé une soirée théâtrale et musicale sur un thème qui devait répondre aux objectifs que nous nous étions fixés cette année 2009, notamment d'encourager chaque sœur active à faire les démarches nécessaire pour obtenir une recommandation à l'usage du Temple en cours de validité. Cette représentation théâtrale a été intitulé « Ma recommandation ».
Cette soirée était un moyen d'encourager, de motiver ou remotiver toutes nos soeurs à surmonter tous ce qui pourraient les empêcher d'avoir cette recommandation ou en d'autre terme, tous ce qui pourraient les empêcher d'entrer dans la sainte maison du Seigneur, le Temple.
Nous avons donc proposé une soirée théâtrale et musicale dont le script a été rédigé par soeur Gurrera Alexia, soeur Thonon Larissa et soeur Gerbier Erica. La scène a été jouée par plusieurs membres qui ont été réquisitionner dans chaque branche: sr Ahuroa Alison, sr Ozou Josiane, sr Thonon Larissa, sr Mana Cécile, sr Fichter Josiane, fr Fichter Roger, fr Leau Julien, fr Gurrera Harold, fr Voisin Steeven et sr Gurrera Madeleine.
Cette soirée musicale a donc attiré près d'une centaine de membres et non membres sans compter les enfants qui étaient à la garderie.
Président Gérard Moutham, notre président du district, a été l'un des premiers à nous féliciter. Nous voudrions le remercier pour le soutient et les encouragements qu'il nous a donné durant toute la préparation de cette soirée.
"C'était parfait!" disaient les uns, "super et à refaire" disaient les autres, ou encore "C'était tellement bien que j'aimerai qu'il y ait d'autres soirées comme celle-ci", etc...
Sr Ulivaka Malia, membre depuis 10 ans a dit " depuis que je suis membre de l'église c'est la première fois que j'assiste à une soirée comme celle-ci. J'ai vraiment adoré!.."
Cécile Mana, née dans l'église et une des actrices " la salle était dans un silence total, c'était impressionant".
Même en allant à la chapelle ce matin, les compliments par rapport à cette soirée n'ont pas arrêté...
Qu'avait donc cette soirée de si spéciale pour mériter autant de compliments et félicitations de la part de tous?
L'esprit était au rendez-vous et donc beaucoup de cœurs ont été touché et beaucoup de larmes ont coulé. Personnellement, je suis toujours impressionné de voir comment le Seigneur agit pour toucher, changer la vie de ses enfants. Je pouvais voir qu'il nous a inspiré à organiser cette soirée, qu'il a guidé le travail des scénaristes et des acteurs et chanteurs. Je témoigne que le Seigneur se soucie de chacun d'entre nous. Même si cette soirée ne changera pas la vie de toute l'assemblée présente ce soir là, je sais qu'elle nous a tous fait réfléchir sur notre façon de vivre et de nous préparer à retourner en sa présence. Le Seigneur nous aime véritablement, l'église de Jésus Christ des Saints des derniers jours est son église sur la terre. Thomas S. Monson est son prophète pour nos jours. Je pries pour que chacune de nos sœurs se préparent à entrer dans le Temple et par conséquent à entrer dans la présence du Seigneur. C'est mon témoignage que je laisse au nom de Jésus Christ, notre Sauveur et Rédempteur. Amen.

PS: Toutes les autres personnes qui ont participé à la réussite de cette soirée que nous voulons aussi personellement remercier sont: fr Poireu Claudet, fr Case Rodrigue, Sr Voisin Lydie (pour la décoration de la scène), sr Pecqueux Miriama (pour le panneau sur le Temple à l'entrée de la salle culturelle) et fr Hotere Rika et fr Tagatamanogi Bruno (pour le babysitting à la garderie).

Message de la SDSD - AOUT 2009

Vivre de manière prévoyante

Il y a de cela près d’un siècle, notre prophète Spencer W. Kimball nous enseignait déjà que la sagesse et la prévoyance sont un mode de vie qui nous donne du caractère et augmente notre bien-être temporel, social et spirituel.
Nous n’avons peut-être pas vécu pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918) ou la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) comme la famille Kimball. Mais nous devons faire face à notre époque à d’autres vicissitudes aussi bien au niveau financier que dans d’autres domaines comme la responsabilité personnelle, le travail et la production de nourriture au foyer et les réserves.
Dans ce message nous aimerions nous rappeler à toutes que comme il est très justement dit dans (D&A 38 :30) « si nous sommes préparés, nous ne craindrons pas ».
Alors que faut-il faire pour se préparer efficacement face aux catastrophes naturelles, aux épidémies, face à la perte d’un emploi… ?
Premièrement, nous devons obéir au Seigneur qui commande à son Eglise et à ses membres d’être autonome et indépendants (voir D&A78 :13-14). De plus, le Seigneur nous exhorte à économiser, à mettre en réserve pour les cas d’urgence, un mois, trois mois voir une année des produits essentiels pour que notre famille puisse traverser ces périodes difficiles. Le prophète Gordon B. Hinckley nous encourage par ces mots : « commencez petit et augmentez graduellement pour atteindre un objectif raisonnable. »
Nous ne devons pas tomber dans les extrêmes (un an de réserves peut nous paraître beaucoup) mais nous devons commencer aujourd’hui.

Deuxièmement, commençons par apprendre à cultiver la terre en plantant tous les aliments que vous pouvez chez vous. Aussi loin que je me rappelle lorsque j’étais enfant nous avions à côté de la maison un potager où nous cultivions des tomates, des haricots, de la salade, des radis… C’était une réelle bénédiction pour notre famille et notre entourage parce que cela réduisait les frais d’alimentation et nous permettait de disposer de fruits et légumes frais et sains. Au-delà de la leçon de prévoyance enseignée, c’est une fois adulte que je mesure l’harmonie et la coopération familiales qui accompagnaient nos travaux. Nos parents nous ont inculqué une bonne tradition à nous maintenant de faire pareil avec nos enfants pour pas que nos réserves ne fassent défaut.
Il est vrai que le thème des réserves fait réfléchir, car comme l’a prouvé l’actualité économique récente de notre pays à tout moment on peut en avoir besoin. Combien d’entre nous avions une bouteille de gaz d’avance ou encore suffisamment de pain ou bien de quoi faire du pain pour fortifier, nourrir ceux que le Seigneur nous a confiés et ceux que nous serons un jour amenés à aider?
Cependant si nous faisons de notre mieux nous pouvons être sûrs que « la farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point. »
En conclusion, mes chères sœurs « faisons de notre chez nous le meilleur endroit pour mettre de la nourriture de côté » ; alors nous aurons davantage de sagesse, de sécurité, de paix de l’esprit et de bien-être. Nous serons préparées et, étant préparées nous ne craindrons pas. Au nom de Jésus-Christ amen.

Soeur Gurrera Alexia

Message de la SDSD - JUILLET 2009

Être un instrument entre les mains du Seigneur pour aider ceux qui sont dans le besoin

2006 a été l'une des années les plus dures mais riche en expérience pour mon époux et moi. Notre petite fille, Hnaithingö, avait à peine 7 mois, j'étais à la recherche d'un emploi et mon époux travaillait à son compte de façon saisonnière, bref, une situation plutôt précaire. N'ayant pas travaillé depuis la naissance de Hnaï, nous avions épuisé toutes nos économies. Dans notre garde manger, il ne nous restait plus qu'un dernier paquet de soupe. En m'en rendant compte je dis à mon époux: « il nous faut un miracle pour pouvoir finir le mois». Pour être franche, j'ai vraiment commencé à m'inquiéter sérieusement. Quelques minutes après cela, le vice rectorat me contacta pour me faire part d'un poste à plein temps à proximité de chez nous. Ce fût une très bonne nouvelle pour nous, mais cela ne réglait toujours pas la question de la nourriture. Étant donné que je devait contacter le lycée où je devais travailler le jour suivant, mon maris, ma fille et moi sommes allés à pied (nous n'avions pas de véhicules à l'époque) au téléphone publique le plus proche qui se trouve à 1 km de la maison. Je me souviendrais toute ma vie ce qui se passa ce mardi après midi. En descendant la côte, nous marchions devant un supermarché et mon regard fût attiré par la silhouette d'une personne marchant avec un sac de riz sur les épaules. Lorsque cette personne se retourna, je reconnu très vite le visage de frère Anihia Charles que nous appelons communément Titi. Il se dirigea droit vers nous et nous dit: « Tiens, c'est pour vous... moi dormir sur le lit à moi à la maison et moi penser, vous besoins nourriture! C'est pour ça moi prendre le car pour acheter à manger pour vous deux et bébé...après ça, moi partir encore à la maison! »
Mes yeux remplis de larmes et le cœur plein de joie, je remerciais le Seigneur et eut la plus grande reconnaissance et le plus grand respect pour cet homme, qui fût l'instrument par lequel le Seigneur a pourvu aux besoins immédiats de mon foyer. Cette expérience m'a confirmé une connaissance fondamentale. Le Seigneur ne nous abandonnera jamais. Il touchera le cœur de beaucoup d'autres, comme il a touché le cœur de frère Anihia. Je témoigne que la seule sécurité que je n'aurais jamais vient en gardant les commandements du Seigneur et en soutenant mes dirigeants et les autorités de l'église.

Comment donc devenons nous un instrument dans les mains de Dieu? Président Don R. Clark

des soixante dix nous donne trois clés principales.

Premièrement, nous devons avoir de l'amour pour les enfants de Dieu. Lorsque l'homme de loi demanda au Seigneur « Maître, quel est le plus grand commandement? » Le Seigneur lui répondit: « Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton âme et de tout ton esprit; c'est le premier et le plus grand commandement, et le second qui lui est semblable, tu aimeras ton prochain comme toi même. » Lorsque nous aimons les enfants de Dieu, des opportunités nous sont données pour les aider à retourner en sa présence.

Deuxièmement, nous devons prier et jeûner. Si nous voulons réellement être des instruments entre les mains du Seigneur alors notre désir s'entendra dans nos prières et sera la raison principale de nos jeûnes.

Finalement, nous avons besoin d'être réceptives aux murmures du Saint Esprit, car si nous désirons être un instrument entre les mains de Dieu, nous pouvons recevoir des révélations. Le prophète Alma le jeune nous partage des révélations qu'il a reçu: « Je sais ce que le Seigneur m'a commandé, et j'y mets ma gloire...Oui, et c'est là ma gloire, de pouvoir, peut-être, être un instrument entre les mains de Dieu pour amener quelque âme au repentir; et c'est là ma joie. » (Alma 29:9) Alma avait reçu des révélations concernant ce qu'il devait faire.
Président Faust a déclaré: « Vous pouvez être un instrument puissant entre les mains de Dieu pour l'aider dans son œuvre... Vous pouvez faire quelque chose pour une tierce personne que personne d'autre au monde qui ne soit né sur terre ne peut faire... »
Chères sœurs, nous pouvons être un instrument puissant entre les mains de Dieu; aimons donc ses enfants comme nous mêmes, prions et jeûnons pour en avoir l'opportunité de leur venir en aide et surtout, soyons réceptives aux murmures doux et léger de l'esprit qui nous guidera, même si comme Néphi, « nous ne savons pas d'avance de que nous allons faire, ou dire... ». Laissons nous guider par l'esprit. Au nom de Jésus Christ. Amen.

Soeur Hotere Sonia

Message de la SDSD - JUIN 2009

LES VISITES D'ENSEIGNEMENT

Les visites d'enseignement nous donne une opportunité d'apprendre et de suivre le Seigneur. En partageant notre amour et nos services inconditionnels, nous devenons des instruments entre les mains du Seigneur.



Une des histoires qui me touche le plus dans le Livre de Mormon est celle d'Ammon. Il devait prêcher l'évangile aux Lamanites, un peuple sanguinaire et sans pitié connu pour sa méchanceté. Il avait un message important à donner à ce peuple qui courrait à sa perte à cause des traditions impies de ses pères. Cependant, il n'a pas cherché à se faire entendre à tout pris. Il a d'abord chercher à servir les gens qu'il devait et voulait enseigner. Il devint donc le serviteur du roi Lamoni qui l'envoya abreuver son troupeau de moutons avec d'autres serviteurs. Nous savons toutes ce qui s'est produit. Ammon a réussit à ramener le troupeau du roi sans qu'une seule brebis n'ait été perdue. C'est à la suite de cet événement que le roi Lamoni lui donna la parole et surtout c'est à partir de ce moment là seulement, que le roi était prêt et désireux de l'écouter.
Si nous savons être une amie pour qui que ce soit, alors, nous sauront être une bonne sœur visiteuse.
Les buts des visites d'enseignement sont de créer des rapports de sollicitude entre toutes les sœurs et d'apporter du soutien, du réconfort et de l'amitié. Dans les visites d'enseignement, la personne qui donne et celle qui reçoit sont toutes deux bénies et fortifier dans leur activité dans l'Église par la sollicitude qu'elles ont l'une pour l'autre.
Soeur Vendégou partage son expérience « Du temps où je venais de joindre l'église, je me souviens que deux soeurs venaient me rendre visite régulièrement et je me souviens aussi que j'attendais ce moment avec beaucoup d'impatience chaque mois. Ces sœurs, prenaient le temps de m'expliquer les choses que je ne comprenait pas très bien par rapport à la doctrine. Je ressentais vraiment l'amour du Seigneur à travers ces visites régulières. Et quand je revoyais mes sœurs visiteuses à la chapelle, j'étais encore plus heureuse car nous étions plus liées. Je ne connaissais peut-être pas tout le monde, mais je les connaissais elles et cela représentait beaucoup pour moi. »
A partir du moment où nous comprendrons que notre rôle est simplement d'être une amie pour ces sœurs qui nous sont attribuées, alors une grande aventure commencera où nous verrons la main du Seigneur agir dans la vie de nos sœurs. Le Seigneur utilisera cette amitié pour renforcer nos sœurs, pour lui faire comprendre qu'il les aime à travers nous.
Chères sœurs, tout comme le peuple d'Alma aux eau de Mormon, soyons « disposé à pleurer avec celles qui pleurent, oui, et à consoler celles qui ont besoin de consolation, et à être les témoins de Dieu en tout temps, en toutes choses, et dans tous les lieux... », soyons tout simplement une amie.
Le Seigneur nous aime dans l'activité comme dans l'inactivité. Il veut que tous ses enfants comprennent qu'il les aime et parfois, lorsque tout semble démontrer que les portes d'un foyer sont fermées à double tour, l'amitié qui lie la maman de ce foyer avec ses sœurs visiteuses sera le moyen de rouvrir les portes de ce foyer à l'évangile et d'accepter le Seigneur.
Sœurs, il n'y a pas de doute, le Seigneur nous aime réellement. Soyons donc un instrument entre ses mains et apportons ce même amour à nos sœurs, celles dont nous avons la responsabilité. Ne soyons rien d'autres pour nos sœurs que des amies et le Seigneur fera le reste.
Au nom de Jésus Christ. Amen.

Soeur Vendegou Eloise et Soeur Hotere Sonia

Message SDSD - MAI 2009

La soirée familiale

Tout au long de ma vie, j’ai appris que lorsque nous suivons les enseignements de nos prophètes, nous recevons les bénédictions promises.
En 1915, le Pdt Fielding Smith et ses conseillers ont mis en place dans l’Eglise un programme de Soirée Familiale hebdomadaire et ont exhorté les parents à utiliser ce temps pour enseigner à leurs enfants la parole de Dieu.
« Ces petites réunions spirituelles toutes simples, tenues dans le salon de mes parents il y a quelques années m’ont offert quelque chose de mémorable et de merveilleux. Je me souviens encore combien nous étions heureux de se retrouver tous ensemble entres frères et sœurs, parents et enfants chaque lundi soir. Notre amour pour le Seigneur s’est accru. Nous avons appris à apprécier de simple moment comme celui de passer du temps en famille. Ces choses merveilleuses se sont produites parce que nos parents avaient suivi les recommandations du prophète »
Pdt Fielding Smith décrit le programme des soirées familiales comme un moment à consacrer à des activités spirituelles, par exemple à chanter des cantiques, à prier, à lire les Ecritures et d’autres bons livres, à parler de sujets intéressants et à donner des instructions spécifiques sur les principes de l’Evangile et à traiter des affaires familiales. Avec les plus jeunes enfants, on peut apprendre des textes par cœur, raconter des histoires, faire des jeux, et servir quelque rafraîchissement.
Je sais pour l’avoir vécu qu’il faut parfois un effort quasi surhumain pour réunir tout le monde lors de la soirée familiale. Mais je sais que ce n’est pas impossible et que si nous persévérons nous recevrons beaucoup.
Pour cela il faut prendre dans notre vie l’habitude de nous fixer des priorités. Et de mettre l’accent sur ce qui est important et de laisser de côté les choses sans importance qui ne mènent nulle part.
Car il incombe aux parents (pères et mères) de notre Eglise d’observer plus strictement le commandement du Seigneur donné dans la section 68 des doctrines et alliances versés 25-28.
«Et de plus, s’il y a des parents qui ont des enfants en Sion, ou dans l’un de ses pieux organisés, qui ne leur enseignent pas à comprendre la doctrine du repentir, de la foi au Christ, le Fils du Dieu vivant, du baptême et du don du Saint-Esprit par l’imposition des mains, à l’âge de huit ans, le péché sera sur la tête des parents.
«Car ce sera là une loi pour ceux qui habitent en Sion, ou dans l’un de ses pieux organisés.
«Et leurs enfants seront baptisés pour la rémission de leurs péchés à l’âge de huit ans et recevront l’imposition des mains.
«Et ils enseigneront aussi à leurs enfants à prier et à marcher en droiture devant le Seigneur.»
Sœurs il n’y a rien de plus important que notre famille et je suis persuadée que ce programme vient de la révélation du Seigneur en réponse à un besoin parmi les familles de l’Eglise. L’un des meilleurs moyens de renforcer l’unité au foyer est de tenir régulièrement la soirée familiale. Que nous soyons jeunes ou vieux, célibataires ou mariés, que nous ayons encore des enfants au foyer ou qu’ils aient quitté le nid, la soirée familiale peut accroître l’unité et l’amour dans notre foyer. La soirée familiale est pour tout le monde.
Aujourd’hui je peux témoigner que les soirées familiales font beaucoup de bien à notre famille, que les enfants en redemandent et que notre foyer en est bénis. Au nom de Jésus-Christ amen.

Soeur Gurrera Alexia

Messge de SDSD - AVRIL 2009

Lecture des écritures: les bénédictions qui en découlent

Il y a 4 semaines, nous étions enseigné par Président Callister à la conférence du district. Les enseignements principaux étaient donnés sur la prière, la soirée familiale et la lecture des écritures. C'est sur ce dernier point que nous voudrions focaliser notre message du mois d'avril. Aussi longtemps que je me souvienne, on m'a toujours encouragé à lire les écritures, que ce soit mes parents, mes instructeurs, mon président de mission, mes amis membres de l'église, ou même mon époux, je ne me souviens pas qu'on ne me l'ai pas enseigné. Je me souviens aussi à quel point c'était difficile de les lire comme il nous l'était demandé.
Pour être honnête, certains jours je ne voulais pas lire les écritures, mais je ressentais qu'il était important que je continue de le faire. Alors même si je ne lisais pas avec constance, je lisais mes écritures de temps en temps et me fixais des objectifs de les lires à chaque fois que je me rendais compte de mon laisser aller. En persistant, j'ai développé cette habitude et quelque chose de significatif s'est produit. Au lieu d'appréhender ou de redouter le moment de lire mes écritures, j'avais hâte d'y être pour la paix que cela me procurait.
J'ai alors compris ce que voulait dire Président Gordon B. Hinckley quand il a déclaré: « Je suis reconnaissant de l'accent que l'on met sur la lecture des écritures. J'espère que cela deviendra pour vous plus qu'un devoir et que cela deviendra une affaire d'amour avec la parole de Dieu. Je vous promet que si vous lisez vos écritures, votre aurez l'esprit éveillé, et il sera édifié. Au début il se pourrait que ce soit ennuyeux, mais cela va changer en une expérience formidable. »
Président Callister, lors de notre conférence du district, a déclaré à ce sujet « Si vous lisez vos écritures, deux choses vont se produire, 1èrement vous trouverez toujours le temps de lire vos écritures et 2èmement vous deviendrez plus productif ».
En poursuivant mes recherches, j'ai trouvé d'autres bénédictions à la lecture des écritures. Saviez vous que nous pouvions devenir de meilleurs parents en lisant nos écritures? Soeur Wiederhold a déclaré à ce sujet « J'ai toujours été une bonne mère, mais parfois je m'énervais sur mes enfants pour des problèmes insignifiants. En lisant mes écritures plus diligemment, j'ai remarqué une différence dans mes actes. Je suis devenu un meilleur parent. Les problèmes de la vie de tous les jours ne me préoccupaient plus autant. J'étais plus aimable vis à vis de mes enfants. Une paix durable s'est installé dans notre foyer qui n'avait pas toujours été là ».
Finalement, en lisant nos écriture une autre chose peut se produire: recevoir de la force pour surmonter non seulement les difficultés d'une grande épreuve, mais aussi les simples dilemmes quotidiens. A chaque fois que j'étais face à un problème, je me suis aperçu qu'en étudiant les écriture et en implorant l'aide de Dieu par la prière, je ressentais une paix et une assurance que cela ne serait que « pour un petit moment » (D&A 121:7) et que je serais capable de « supporter mon fardeau avec aise». (Mosiah 24:15)
Une fois que nous aurons accepté le défit d'étudier les écritures, nous réaliserons pourquoi cela devrait être au centre de nos vies. Elles on les réponses à tant de questions et problèmes de la vie. Nous pouvons tous connaître les bénédictions qui découlent de la lecture des écritures. Cela requiers du temps, de la foi, et du sacrifice, mais les récompenses seront bien plus grandes que nous ne pouvons l'imaginer.
Chère Soeurs, je suppose que si à chaque Conférence, nous avons un message qui revient toujours, c'est parce que nous en avons besoins et que le Seigneur attend que nous nous améliorons dans ce domaine. J'ai besoin de m'améliorer dans le domaine de la lecture des écritures, c'est pour cela que le discours de Président Callister m'a touché à un point que j'ai mis sa promesse à l'épreuve, et aujourd'hui, après 5 semaines d'application, je témoigne que je trouve toujours du temps pour lire mes écritures, j'ai toujours hâte d'y être, je suis plus productive, plus aimable avec mes proches, j'y trouve du réconfort et de la paix et avec plus d'aise, je supporte mes problèmes.
Nous sommes dans la véritable église du Christ et les enseignements que l'on y reçoit sont bénéfiques pour notre progression vers la vie éternelle. Mettons les en application, lisons nos écritures et marchons vers notre destinée divine. Au nom de Jésus Christ. Amen.

Soeur Hotere Sonia

Message de la Société de Secours du District - MARS 2009

Le pouvoir de la prière

Chères sœurs,
Ce mois de mars est un mois spécial pour notre organisation qu'est la Société de Secours. En effet, c'est le 17 mars 1842 à Nauvoo, que le prophète Joseph Smith a fondé la Société de Secours. Nous célèbrerons donc cette année sa 167ème année d'existence, durant laquelle elle a veillé sur les pauvres, les nécessiteux, les veuves et les orphelins et accomplis toutes sortes de bonnes œuvres.
Les buts de la Société de Secours ont été étendus au-delà des services caritatifs lorsque le prophète a enseigné lors d'une des toutes premières réunions des sœurs que la Société de Secours « ne devait pas seulement soulager les pauvres, mais sauver les âmes ».
Pour atteindre ce but il me semble essentiel que chacune de nous ait une vie qui soit en harmonie avec l'évangile.
Celles d'entre nous qui auront le privilège de sauver beaucoup d'âmes, dont la leur, sont celles qui se prépare à être un instrument entre les mains de notre Père Céleste QUOTIDIENNEMENT.
J'en arrive donc à parler du sujet réel de notre message de ce mois, c'est à dire « le pouvoir de la prière ». Nous toutes, présente dans cette assemblée aujourd'hui connaissons plus ou moins ce qu'est la prière. Mais connaissons nous son pouvoir réel et l'impact qu'elle peut avoir dans la vie des hommes et des femmes du monde entier?
« La prière est comme un phare » dit le cantique 75.
Alexandre Dumas, dans son conte classique « Le Conte de Monte Cristo » a écrit, « Pour l'homme heureux, la prière est un enchevêtrement de mots, jusqu'au jour où la douleur vient pour lui expliquer le langage sublime par le biais duquel il parle à Dieu ».
Soeur Hotere raconte l'expérience suivante:
La prière n'a jamais été plus significative pour moi que lorsque pour la première fois j'étais dans la détresse et que mes parents ne pouvaient rien pour moi.
C'était un samedi matin. Mes parents travaillaient et m'avaient donné la responsabilité de veiller sur mes trois petites sœurs la matinée jusqu'à ce que ma mère revienne. L'une de mes sœurs se balançait sur le rebord de l'évier dans la cuisine. Cet évier avait un clou de chaque côté que ma mère avait installé pour pouvoir accrocher un rideau qu'elle avait elle même confectionner pour cacher toutes notre vaisselle sous l'évier. S'étant balancer trop près du rebord, l'inévitable arriva. L'un des clous s'enfonça dans la chair du front de ma sœur. Elle se mit à saigner et appela au secours. Quand je la vis marcher vers moi toute ensanglantée, n'ayant à l'époque que 9 ans, j'ai paniqué comme jamais auparavant. Je me suis mise à pleurer et j'ai emmené ma sœur dans l'une des chambres pour l'allonger. J'ai tenté de la débarbouiller de tout le sang qui couvrait son visage et qui n'arrêtait pas de sortir par litre, me semblait-il, de son front. Nous n'avions pas de téléphone à l'époque. Je ne pouvais donc appeler personne. Mais je me souvint alors des enseignements quotidiennes de mes parents et je ne savais pas si cela m'aiderait, mais je voulais tenter le coup. A ce moment là, je voulais croire que mes parents avaient raison, car plus que jamais, j'avais besoin d'aide. Les paroles que j'ai donc prononcé dans ma prière ce matin là ont été simples et brèves, mais je me souviens du ton supplicatif de ma voix. A peine eu-je fini de prier qu'un sentiment de paix m'envahit, me rassurant que tout irait bien. Je trouvais donc la force de rassurer mes soeurs qui n'avaient pas cessé de pleurer.
Notre Père Céleste nous a promis la paix en temps d'épreuve et nous a donné le moyen de venir à lui en temps de besoin. Il nous a donner le privilège et le pouvoir de la prière. Il nous a dit « pries toujours et je déverserais mon esprit sur toi » (D&A 19:38).
Heureusement, nous pouvons l'appeler à n'importe quel moment et n'importe où. Nous pouvons lui parler dans les discrètes pensées de notre esprit ou dans les plus profonds sentiments de notre cœur.
Ainsi, notre Père Céleste nous aime. A tout moment, tout endroit, il est là et toujours il sera là si nous venons à lui par la prière. Nous sommes convaincu que la prière de chacune d'entre nous fera la différence dans nos journées chargées. Faisons donc notre part et le Seigneur fera la sienne. Au nom de Jésus Christ. Amen.

Soeur Hotere Sonia

Message de la Société de Secours du District - FEVRIER 2009

Bonjour à tous,
Cela fait un moment que je n'ai pas écris un mot sur mon blog... Je suis en ce moment en vacance et donc je tente de ratrapper le retard... (un travail de fou quand j'y pense!)
Bref, beaucoup de soeurs m'ont approché et m'ont dit à quel point elles appréciaient les messages que nous avions pour elles chaque mois et donc, je me suis dit qu'il serait bien que je les poste sur mon blog pour les mettre à la disposition de tous...
Voici donc le message du mois de Février 2009, à l'époque mes conseillères que vous voyez sur la photo ci-dessus, Sr Gurrera Alexia (1ère conseillère) et Sr Vendegou Eloise (2ème conseillère), n'avaient pas encore été appelé et mise à part. J'ai donc dû visiter les branches seule durant ce mois transitoire et j'ai fais un courrier contenant le même message aux branches que je ne pouvait pas visiter.

Vendredi 13 février, 2009
Le message de la Société de Secours - FEVRIER

Chères soeurs,
La présidence de la Société de Secours du District n'étant pas au complet, je me permet de vous faire parvenir une lettre qui sera lu par votre présidente. Ce mois ci, le mois de février, je ne pourrai visiter que deux branches en personne, mais toutes les branches seront visitées par le billet de ce courrier.
Tout d'abord, sachez que lorsque président Moutham m'a appelé dans son bureau, j'ai tout de suite su de quoi il voulait me parler, et je me demandais comment j'allais réagir devant lui lorsqu'il m'annoncerait la nouvelle. Et bien, j'ai fait l'air étonné comme si j'étais la première surprise, mais ses paroles ayant confirmées mes doutes ont fait battre mon cœur à 300 à l'heure. Et puis quelque chose s'est produit, tout à coup j'ai ressentit une paix en moi et un désir ou devrais-je plutôt dire un zèle comme je n'en avais jamais ressenti auparavant. En sortant de son bureau, je me suis senti tel un petit poisson qu'on avait retenu hors de l'eau et qu'on venait de remettre dans l'eau. Lorsque président Moutham m'a mis à part, il a prononcé les paroles suivantes « vous avez la responsabilité de toutes les sœurs membres du territoire... », j'ai ressenti à ce moment comme un poids lourd reposer sur mes épaules et je me suis rendu compte de la responsabilité et des devoirs qui venaient avec cet appel.
Je suis la petite fille que vous avez vu grandir pour la plupart, ou celle avec qui vous avez grandi et que vous ne connaissez que trop bien, et aujourd'hui j'ai accepté l'honneur que notre Père Céleste me fait en me confiant cet appel qui me permettra de me rapprocher de chacune d'entre vous et de vous servir. Je ne prétend pas tous savoir, et je ne suis pas super woman, mon maris peut vous en témoigner, mais je sais que tout est possible si on met le Seigneur en avant dans notre vie et si nous travaillons ensemble. J'ai le désir de vous servir du mieux que je peux et je sais que vous me soutiendrez dans mon appel en soutenant la personne qui se tient debout devant vous aujourd'hui. Elle a été appelé de Dieu et quelque soit son niveau d'éducation, ou son ancienneté dans l'église, il y a une chose qu'il ne faut jamais oublier, c'est que celui que le Seigneur appelle, il le qualifie pour cet appel.
L'évangile est véritablement ma source de joie et mon havre de paix. La connaissance de l'évangile m'apporte l'assurance de revoir les personnes qui compte le plus pour moi après la mort, elle m'apporte l'espoir d'avancer fermement dans le Christ malgré mes erreurs grâce au don du repentir. Nous sommes dans la seule église qui nous mènera vers la vie éternelle, c'est-à dire l'église du Christ. Notre Père Céleste nous aime toutes et nous à confier nos enfants, notre appel, notre vie, notre santé, prenons en soins et soyons digne de cette confiance. C'est ce message que je voulais vous partager aujourd'hui, au nom de notre Sauveur et Rédempteur, Jésus Christ. Amen.
Sincèrement,
Sœur Hotere Sonia